Phôs, phôtós (« lumière ») et γράφω , gráphô (« écrire »), littéralement : « écrire avec la lumière »
Les Tableaux des errances
Expériences endotiques2020-2023
Les Tableaux des errances, et autres exercices « endotiques », pour reprendre le terme emprunté à Georges Perec qui définit ce qui est contraire à l’exotisme, sont à l’origine de ce qui a été regroupé sous l'appellation générique des Tableaux photo-graphiques (écrits avec la lumière). Dans une forme d’errance visuelle proche des modalités actuelles de visibilité des images, Sabrina di Geronimo puise ses enregistrements dans son environnement intime et quotidien. Puis, dans un travail de montage, en investissant les raccords entre ces multiples images fragmentées, par un travail numérique de superposition, de transparence, et de rehaut, elle compose ce qu’elle nomme les « tableaux des errances ». L’« errance » renvoie à l’absence de repères et au mouvement ; le « tableau », à la grille d’étude autant qu’à la peinture depuis la Renaissance, et à la fixité. Ces « tableaux » se présentent comme une invitation à faire l’expérience d’une déambulation du regard en écho à la fois au pouvoir hypnotique des écrans et à la dimension sacrée du tableau.
Suites en faux raccords
2022-2023
Tirages photographiques sur papier Hanemühle
Dimensions variables
Les suites en faux-raccords prolongent et déclinent les Tableaux des errances. Par un travail de rehaut sur les raccords entre des photographies capturées lors d’errances urbaines, ces images fragmentées explorent l’idée d’écriture photo-graphique. Leur format horizontal renforce l’impression de continuité des images et suggère un rythme pouvant rappeler la partition musicale.
Paysages émergeants
2020-2024
Tirages photographiques sur papier Hanemühle
Dimensions variables
Les paysages émergeants exploitent des photos-souvenirs,
pour faire émerger, toujours dans un travail numérique de superpositions,
de transparences et de raccords entre les images,
des paysages à mi-chemin entre le réel et l'imaginaire.