INSTALLATIONS

Installations photo-graphiques
Les Installations photo-graphiques s’inscrivent dans la continuité des Tableaux photo-graphiques initiés en 2018. Elles ont été réalisées ou sont encore en projet, et prennent place, pour la plupart d’entre elles, dans des sites patrimoniaux, notamment dans des églises. Si Sabrina di Geronimo investit ces lieux sacrés, ce n’est pas par hasard. Dans une démarche de déconstruction photographique, entamée avec Les tableaux des errances, avec ses installations, elle interroge une forme photographique liée à la dimension sacrée du tableau et aux origines de l’image.
Ces installations, le plus souvent in-situ, se présentent comme des montages photographiques, souvent de grande envergure, composés à partir de prises de vue d’éléments peints, architecturaux, sculpturaux et ornementaux des lieux dans lesquels elles s’exposent. Dans un dialogue avec ces sites anciens, la photographie devient un outil de mise en lumière, révélateur d’une expérience phénoménologique du visible permettant de réveiller les latences d'une mémoire endormie.
Réminiscences ou De l'ombre à la lumière
Eglise Saint Clair, Fontanes (Lot)
Journées européennes du Patrmoine, 2023
Réminiscences ou De l’ombre à la lumière est une installation in-situ exposée dans l’église Saint Clair, à Fontanes (Lot), dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.2023
Cette  idée d’installation est née lors de l'écoute d'un concert donné par « Les cordes du Mont-César » (ensemble de violoncelles) dans l’église. L’image suspendue au-dessus de l’autel se présente comme un montage photographique de 2,50 mètres de diamètre, imprimé sur un panneau Akilux. Il se compose de photographies juxtaposées et superposées par transparence, et reliées par un travail de réhaut. Il a été réalisé à partir de gros plans photographiques de tous les visages extraits des sculptures ornementales disposées dans les niches des bas-côtés de l'église. En donnant à voir autrement ce qui était déjà là mais resté dans l’ombre, et en faisant dialoguer un temps ancien et un temps contemporain, le dispositif mis en oeuvre permet à l'image photographique de révèler les latences d’un patrimoine local endormi.
Réminiscences ou De l'ombre à la lumière,
Installation in-situ dans l'église Saint Clair, Fontanes (Lot)
Image imprimée sur panneau d'akilux, Diam: 250 cm
Photographie de l'installation
Journées européennes du patrimoine 2023
Réminiscences ou De l'ombre à la lumière,
Installation in-situ dans l'église Saint Clair, Fontanes (Lot)
Soirée d'inauguration, Journées européennes du patrimoine 2023

Vue de l'nstallation dans l'église Saint Clair, Fontanes (Lot)

Montage photographique réalisé à partir des prises de vue des visages 

extraits des sculptures présentes dans les bas-côtés de l'église Saint Clair à Fontanes. 

Diam: 250 cm

Prises de vues photographiques des visages extraits des sculptures présentes dans les bas-côtés de l'église.
Mondes en formation
ou Aux origines de l'image
2023
Installation exposée à l'Ancien réservoir de Guilheméry, Toulouse, en mars 2023.
En prolongement de la série des Tableaux des errances.
Mondes en formation est une installation se présentant comme un dispositif d'image projetée. ​​​​​​​
Aux origines de l’image est une installation constituée de deux pièces. D’une part, un caisson de bois de 30cm de haut et 50x50cm de large, recouvert de carton mousse noir sur trois de ses faces. A l'intérieur du caisson : un ordinateur portable face réversible, source de projection d’une image, et un vidéoprojecteur. Sa face arrière est percée d’une ouverture circulaire par laquelle on peut voir une version sur écran de l’image projetée. D'autre part, un panneau de bois de peuplier de 100x100cm encadré par des tasseaux de bois et prolongé par de 2 rabats (fonctionnant comme les battants d’une fenêtre) se présente comme support de projection d’une image. Pour composer l’image projetée, Sabrina di Geronimo a puisé dans son environnement immédiat lors de la fabrication de l’œuvre. Elle a photographié des morceaux de scotch, des rouleaux de papier, des vis, des clous, un verre d’eau, etc. Puis, par des opérations numériques de transparence, de superposition et de rehaut, elle investit les jonctions entre les images pour esquisser des paysages.  
Projetée sur un panneau de bois, l’image interfère avec la matérialité du support. Les lignes formées par les veinures du bois interagissent avec les lignes de l’image de sorte qu’un trouble s’installe dans notre perception.   Le souffle prégnant du vidéoprojecteur permet de saisir la possibilité d’un mouvement à venir. La dimension de l’œuvre posée à même le sol, appelle le regardeur à passer d’une image à l’autre puis à s’assoir pour se recueillir dans une instance intimiste et nostalgique, entre contemplation et méditation.
 Aux origines de l’image, par le dispositif mis en œuvre, jouant sur   la matérialité, l’échelle et le point de vue, devient une mise en abyme de la représentation et se réfère aux techniques de reproductibilité de l’image. Avec cette installation, Sabrina di Geronimo nous invite à une réflexion profonde et sensible sur les différents modes de perception des images.  
L’image projetée sur le panneau de bois est une image fixe construite dans une logique de recyclage des images. Il s’agit d’un montage photographique dans lequel sont visibles des prises de vue liées à la déconstruction d’un paysage par trois de ses éléments primordiaux (Terre, eau, air) ramenés à leur état ordinaire (verre d’eau, fragment de sol et de ciel). Sont également visibles des photographies de morceaux de scotch, rouleaux de papier, visses, clous, objets nécessaires à la construction de l’œuvre en vue de rendre visible le processus de perception au moment de sa fabrication. Ces photos sont superposées par calques et transparence et sont reliées les unes aux autres par le dessin numérique.
Au sein de ces photographies, sont dessinés (par un travail de rehaut) des paysages, qui s’inscrivent dans la continuité des images photographiques, de sorte qu’une oscillation perpétuelle s’opère dans la perception des objets photographiés, perçus à la fois comme outils de construction et comme mondes possibles.
Fruits de vos entrailles
Eglise Notre Dame de l'immaculée conception, Labastide Marnhac (Lot, Occitanie)
Projet d'installation pour les Journées européennes du Patrimoine
Le projet Fruits de vos entrailles, réalisé pour l’église Notre Dame de l’immaculée conception se présente sous forme d’un montage photographique d’une envergure d’environ 2,50 mètres de diamètre, suspendu au-dessus de l’autel.
L’image est constituée de prises de vue photographiques des visages de femmes présentes dans les peintures et sculptures qu’on peut trouver dans l’église ainsi que des photographies du ciel de Labastide Marnhac.
Ce projet pour l’église de Notre Dame de l’immaculée conception à Labastide Marnhac, de même que le projet concrétisé à l’église Saint Clair de Fontanes, s’inscrit dans une volonté de mise en valeur du patrimoine local par l’art. A Labastide Marnhac, l’image renvoie, comme en miroir, une thématique prédominante de cette l’église : celle de la femme, la maternité et de l’immaculée conception.
Fruits de vos entrailles
Composition réalisée à partir de prises de vue photographiques
des visages de femmes extraits des peintures et sculptures
de l’église Notre Dame de l’immaculée conception à Labastide Marnhac.
Diamètre : 250 cm


Mirages
Projet d'installations pour images projetées.
Images fragmentées projetées sur cartons ondulées, structures autoportantes. 
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